Chevaux échappés est une toile de grand format dont le titre est inspiré du deuxième tome de la tétralogie La Mer de la fertilité de l'écrivain japonais Yukio Mishima. Aux prémices de la composition, c'est un mouvement de cavalcade s'y dessinant qui inspira à l'oeuvre son titre ainsi que le sentiment de proximité avec l'écriture de Mishima : impressionniste, sensible, frémissante, à fleur de peau - comme ses jeunes héros exaltés au point de commettre l'irrémédiable. L'oeuvre - comme dans la plupart de mes travaux - convoque les éléments : ciel, terre, air, eau se mélangent. L'oeuvre est un hommage à Monet intégrant volontairement dans sa palette les couleurs des Nymphéas : bleu outremer, vert viridian, violet de cobalt.
Runaway Horses is a large painting named after Volume II of Japanese writer Yukio Mishima's Tetralogy : Sea of Fertility ; from the early stages, where a sense of a cavalcade as well as of a closeness to Mishima's writing: impressionist, sensitive, quivering, on edge - as his young heroes impassioned to death. The elements are to be found, blending and confused: Sky, Air, Sea, Earth. Also a tribute to Monet, the work integrates on purpose colors from The Nympheas' palette: ultramarine blue, Viridian Green and Cobalt Violet.
Chevaux échappés
Une chanson écrite et composée par Étienne Galmiche, auteur-compositeur-interprête et collectionneur du tableau
(Refrain)
Les chevaux échappés
Tâchent leurs plus belles robes
Plus par nécessité
Quand leurs cœurs doux se dérobent
Tu as tant couru aujourd’hui
Inconscient du chemin, vas vite
Fonce tête baissée, vois la terre
Vas, cours, vis, déplace la poussière
Le cœur bat fort, tambourine
Puissance, grondements, tu vibres
Dans le goût du sang, la moiteur
Mors ta fatigue, ébroue ta sueur
(Refrain)
Les chevaux échappés
Tachent leurs plus belles robes
Plus par nécessité
Quand leurs cœurs doux se dérobent
Tant cavalé à cœur perdu
Plus un seul frère tu n’as revu
Franchissant forêts et rivières
Malgré les griffures, tu restes fier
Je connais bien ton histoire
J’en frémissais en l’écoutant le soir
Tout enfant garde en souvenir
Que le cheval ne peut pas mourir.
À l’heure du dernier élan
Suivant ta trace m’en allant
J’embrasse à mon tour les grandes plaines
Fils du grand voyage, fils du rêve
J’ai souvent terminé seul
J’ai beaucoup pleuré ma colère
Mes genoux ont cogné la terre
Va, cours, vis, dépasse la poussière
C’est là que je t’ai vue, immensité bleue
Le regard perdu dans tes rondeurs
Abreuvé de ta présence
Nous nous sommes ensevelis dans l’expérience de la totalité.
Étienne Galmiche
L'amour c'est quand quelqu'un se met à vous parler comme une rivière, comme une étoile ou comme la fleur de chèvrefeuille...
Love is when someone starts talking to you like a River, like a Star, or like a Honeysuckle Flower.
Christian Bobin, L'homme-joie